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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 04:55
24 décembre 2012
Survie

Acharnement politico-judiciaire contre Marc Ona Essangui dans sa lutte contre l’accaparement des terres par le groupe Olam.

http://i2.cdn.turner.com/cnn/dam/assets/120312051805-gabon-forest-6-horizontal-gallery.jpgSurvie a décidé de signer ce communiqué collectif de soutien [1] à Marc Ona Essangui, figure emblématique de la société civile gabonaise et de la contestation de la politique criminelle du régime d’Ali Bongo. On peut légitimement craindre, au regard du motif et du calendrier, que ces poursuites soient un prétexte de cette dictature françafricaine pour intensifier la répression.

Depuis de nombreuses années, la Société Civile gabonaise, notamment Brainforest dont Marc Ona Essangui est responsable n’a jamais cessé de se battre aux côtés des populations pour la défense de leurs droits, la protection de l’environnement et la transparence dans la gestion du pays.

En effet, alors que de nombreuses familles gabonaises n’ont toujours pas digéré la destruction non concertée de centaines d’habitations à Libreville en 2010 sans indemnisation ni relogement, le gouvernement gabonais décide de concéder près de 300 000 hectares de terre à la compagnie Singapourienne Olam pour la production d’huile de palme et la réalisation de plantations d’hévéa cultures sans consulter au préalable les populations locales et avec une étude d’impacts biaisée, selon la société civile locale. Une contre étude réalisée par les experts de la société civile gabonaise montre les dégâts environnementaux, sociaux et économiques du projet.

Une pétition ayant obtenue des milliers de signatures des communautés locales s’opposant au projet a eu le soutien d’une cinquantaine d’organisations internationales qui reconnaissaient par là le bien-fondé de cette lutte menée de front par Marc ONA ESSANGUI [2]. Malheureusement, toutes ces réactions n’ont pas suffi pour décourager le groupe Olam et le gouvernement gabonais qui se sont lancés dans des campagnes de séduction dans les médias et auprès des populations. Pourtant une réunion extraordinaire présidée par le Premier Ministre du Gabon a réuni les différents protagonistes et décidé de surseoir le projet. Hélas, le président de la République et les membres de son cabinet qui sont les principaux promoteurs de cette structure asiatique ont rejeté cette décision consensuelle.

Contre toute attente et non satisfait de ne pouvoir réaliser les objectifs de leur propagande au profit d’un groupe dont la réputation reste peu recommandable [3] et au détriment de son Peuple privé de ses terres, le régime gabonais par le biais du chef de cabinet d’Ali Bongo, Liban Souleymane, décide de poursuivre Marc ONA ESSANGUI en justice aux motifs que ce dernier aurait cité son nom dans l’implication du dossier Olam.

Sachant que plusieurs appels à libération de dizaines de citoyens gabonais victimes de parodies judiciaires sont restés sans suite, que la santé du jeune Nicolas Ondo, leadeur du mouvement estudiantin est préoccupante depuis sa sortie de prison et que les différents rapports sur les droits de l’homme du pays sont accablants, nous redoutons avec inquiétude et gravité que cette procédure judiciaire initiée par Liban Souleymane contre ONA ESSANGUI n’apparaisse comme une volonté manifeste du gouvernement gabonais d’empêcher la mobilisation du Peuple Gabonais contre un projet jugé scandaleux. Le fait qu’un journal proche du pouvoir ait rendu publique la convocation au tribunal de Libreville de Marc ONA ESSANGUI avant que ce dernier n’en soit en possession, l’acharnement violent de groupes proches du pouvoir contre Marc Ona [4] sont autant de signaux qui ne trompent point.

Ce procès prévu le 26 décembre, en pleine période de fêtes de fin d’année est un moyen de bâillonner le cri des populations mais surtout d’étouffer la contestation grandissante de ce projet d’Olam conduite par Marc Ona Essangui.

A la suite de la Convention de la Diaspora Gabonaise, nous confirmons notre soutien à Marc ONA ESSANGUI dans ses combats pour les droits des peuples et la gouvernance et nous invitons le gouvernement gabonais à plus de retenue et de respect de son Peuple. Par ailleurs, nous invitons la communauté internationale à rester vigilante et à exiger du gouvernement gabonais le respect de ses engagements pour les droits de l’homme et de la bonne gouvernance.

__________________

[1] Co-signé par le mouvement Ça suffit comme ça !, EELV, le Parti de Gauche et Survie

[2] Lettre ouverte au gouvernement gabonais du 08/10/2012

[3] Cf le rapport rendu par la société « Muddy Waters Research » sur la société Olam 

[4http://blogs.mediapart.fr/blog/dite... et http://ditengou.com/?p=nws&id=2...

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 04:45

28 décembre 2012
Telesphore Obame Ngomo

 

L'arrogance précède la chute...

 

http://www.voiceofnigeria.org/Africa/images/ali-bongo.jpgQuelles sont les dernières marges de manœuvre d’Ali Bongo ? 

Un proverbe populaire français enseigne que « tous ceux qui ne connaissent pas l’histoire s’expose à ce qu’elle se répète ». 

Si Joseph Désiré Mobutu avait compris que ce qui était arrivé à Jean Bedel Bokassa aurait pu lui arriver quelques années après, il aurait réfléchi par deux fois avant de poser des actes qui n’allaient pas dans le sens du bien être du peuple. Il en était de même pour Pascal Lissouba qui avait pourtant accueilli Joseph Désiré Mobutu tandis qu’il était en fuite. Hélas, au regard de sa situation actuelle, on peut affirmer qu’il n’avait pas bien analysé les raisons qui avaient conduit cet homme à fuir la terre de ses ancêtres. C’est pourquoi aujourd’hui il semble être condamné à vivre ses derniers jours loin de son pays comme Mobutu qui avait été inhumé lors de sa terre natale qu’il disait tant aimé. 

Si Ben Ali, Hosni Moubarak, Mouammar Kadhafi avaient compris que seuls le dialogue, l’humilité, la tolérance, la démocratie, la bonne gouvernance et l’alternance garantissent une fin heureuse comme celle de Nelson Mandela ou d’Abdou Diouf, ils n’auraient jamais connu une fin de règne aussi pathétique que dramatique vécue récemment. 

Toujours en Afrique, le 11 septembre 2012, les rebelles du M23 ont appelé Joseph Kabila, président de la République Démocratique du Congo (ex Zaïre) au dialogue. Malheureusement, ce dernier, dans une arrogance injustifiée du fait de son élection contestée et problématique, s’est montré imperturbable. La réalité aujourd’hui est qu’il ne peut gouverner paisiblement son pays comme le fait actuellement Macky Sall du Sénégal. 

Idem pour François Bozizé, président de la République de Centrafrique qui s’est refusé la légitimité acquise démocratiquement par Mahamadou Issoufou du Niger. Aujourd’hui, il se retrouve nez à nez avec les rebelles qui ne lui laissent plus que trois ultimes choix : négocier une porte de sortie comme ce fut le cas pour Daddis Camara, être débusqué comme un rat comme cela s’est observé avec Laurent Gbagbo ou mourir comme un vulgaire animal tels que le général Robert Gueï ou Mouammar Kadhafi? 

Devant ce spectacle déplorable pour la situation du peuple centrafricain, il convient de dire que François Bozizé n’avait pas bien compris que le changement s’était pour maintenant et qu’il s’était imposé à l’Elysée le 06 mai 2012. Et mieux, ses conseillers et lui n’avaient non seulement pas bien lu le discours du Bourget de François Hollande, mais également, ils n’avaient pas bien apprécié les paragraphes de son programme de campagne qui faisaient allusion à sa politique en Afrique et en plus s’étaient certainement refusé d’apprécier à juste titre son interview avec les journalistes de France 24, TV5 Monde et RFI. Or, cet échange résumait parfaitement toute la nouvelle politique africaine que l’Elysée entendait désormais mener. 

Dans ce tourbillon médiatico-politique, il faut dire qu’Ali Bongo Ondimba aurait quand même eu beaucoup de chances car, il a au moins eu l’opportunité de voir ce qui est arrivé à ses pairs qui ont refusé le dialogue et qui n’avaient pas bien mesuré la nouvelle donne des partenaires stratégiques que sont la France, les Etats-Unis et l’ONU. Ces derniers, vivant une crise sans précédent, ont tout intérêt à chasser du pouvoir des chefs d’Etat mal élus et corrompus qui préfèrent traiter avec les pays asiatiques au détriment des pays occidentaux soumis à des contrôles de gestion et des règles de plus en plus drastiques. 

Après avoir publiquement dit NON à la Conférence Nationale Souveraine qui était pourtant la meilleure manière de sauver son personnage politique, Ali Bongo Ondimba a lui-même déclenché le compte à rebours de la fin de sa présence au sommet de l’Etat gabonais. Et ce ne sont pas ses sorties tonitruantes injustifiables, comme ce fut le cas dans l’évocation de l’anglais comme seconde langue au Gabon et ensuite jugée ridicule par ses propres mots, qui parviendront à stopper le sablier déjà bien en marche. Mais bien au contraire. 

Est-il encore nécessaire de rappeler les injures incessantes et insensées faites aux nouvelles autorités françaises, non seulement quand elles étaient dans l’opposition mais également une fois confortablement assises au sommet de l’Etat français ? Peut-on faire fi du renvoi incompris sinon capricieux des 200 militaires français experts qui exerçaient dans notre pays au sein de la Garde Républicaine ? Devrait-on s’affranchir de rappeler les nombreuses promesses non tenues, notamment les fameux 5000 logements par an, ainsi que la fortune colossale de plus de 700 milliards de francs cfa (soit plus d’un milliard de dollar) mal acquise par Ali Bongo Ondimba en trois années seulement à la tête du Gabon? Inutile de se demander ce que Maixent Accrombessi et les siens auraient empoché au passage. 

Autant d’éléments qui permettent de démontrer qu’Ali Bongo Ondimba pourrait couler ses dernières semaines à la tête de l’Etat s’il continue de refuser les priorités et les volontés du peuple gabonais car, dans sa très grande majorité, le peuple du Gabon n’accepte plus de subir ces conditions de vie misérable quand des gens comme Maixent Accrombessi, issu d’aucune fortune connue ou reconnue au Bénin brasse désormais nos milliards de francs CFA. 

Il est toutefois opportun de préciser que, dans plusieurs de ses interviews, Ali Bongo Ondimba fait souvent référence à ce qu’il qualifie de délit de patronyme. Une formule qui semble donner l’impression à ses concepteurs qu’ils friseraient le géni intellectuel gabonais. Mais, ces derniers peuvent-ils nous assurer que si Ali Bongo Ondimba s’était appelé, Bibang, Révignet, Moussavou ou Madoulazokou, il aurait pu accéder au sommet de l’Etat ? 

C’est d’ailleurs l’occasion de clairement rappeler à ces chantres de la médiocrité et de la collaboration que ce sont les piliers qui soutenaient le régime d’Omar Bongo Ondimba, mort brutalement et brusquement, qui ont grandement favorisé l’ascension politique d’Ali Bongo Ondimba. 

En effet, tout au long de son long règne sans discontinuité, soit 42ans au sommet de l’Etat gabonais en qualité de président de la République, Omar Bongo Ondimba avait instauré une gestion du pays sur la base de cinq piliers stratégiques. Aussi, le premier pilier était composé de sa famille quand le cinquième pilier était constitué par tous ses réseaux à l’international. Ensuite, il y avait le second pilier qui était la gestion du pouvoir par son clan (les tékés) quand le troisième pilier était symbolisé par le contrôle du pouvoir via la province du Haut-Ogooué (G2). Et enfin, dans le quatrième pilier, il avait fait le choix de canaliser les énergies, quelques fois débordantes, de la masse par le biais d’une intégration intéressée et divertissante dans le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et une cooptation de l’élite par un passage téléguidé sous le bandeau de la soumission et de la corruption. 

Devant un tel maillage du système de gouvernance ou de la chaîne de décision, il était quasiment impossible que cela ne fusse un des siens qui puisse lui succéder. Ce qui fait que, ces piliers ayant été mis en lambeau par les bons soins d’Ali Bongo Ondimba via sa gestion scabreuse sous les conseils d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires, il est plus que probable qu’il s’écroule telle une poutre rongée par les termites au moindre vent politico-social violent. 

Et ce ne sont pas les derniers mots de François Hollande devant la violente vague de changement qui semble s’être imposée en République Centrafricaine qui pourraient rassurer Ali Bongo Ondimba qui a certainement oublié qu’en 1964, c’est la France sous les ordres du général de Gaulle et l’exécution de Jacques Foccart que Léon Mba avait pu rebondir après le coup d’état militaire pacifique qui avait été opéré par des patriotes armés. Puis, c’est encore la France sous les ordres de François Mitterrand et sous l’exécution de Roland Dumas qui avait sauvé le pouvoir du président Omar Bongo en 1993 quand la rue l’avait presque mis à la porte. Et enfin, c’est encore la France sous les ordres de Nicolas Sarkozy mais sous les exécutions de Robert Bourgi et de Claude Guéant qui ont fortement contribué pour permettre au pouvoir gabonais actuel de s’installer au sommet de l’Etat. 

De ce fait, vouloir sous estimer la force de publique et politique française ou vouloir narguer ce vieux partenaire stratégique est tout simplement du pur suicide politique, comme c’est le cas actuellement avec la signature d’innombrables partenariats, inopportuns et injustifiables à travers le monde entier, qui brillent d’ailleurs par leur état de mort né. Espérons que le cas de François Bozizé servira d’étude de cas à Ali Bongo Ondimba et aux étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires trop concentrés à accélérer l’hémorragie financière de notre pays. 

Pour tenter de s’en sortir, Ali Bongo Ondimba n’a plus d’autres choix que de convoquer durant son discours de fin d’année, la tenue de la Conférence Nationale Souveraine et le rétablissement de l’Union Nationale s’il souhaitât réellement prendre de la hauteur et installer le début d’un climat d’apaisement afin qu’une rébellion, tant redoutée par les chefs d’Etat, n’explose très rapidement. 

Ceci étant dit, il ne sera pas inutile de dissoudre cette assemblée nationale monocolore qui ne devrait rester en marge des grands changements qui lui éviteront une fin pathétique et peu glorieuse. Ensuite, il devra mettre en place un gouvernement provisoire qui organisera des élections générales et la vie de la Cité sur la base des résolutions présentées par la Conférence Nationale Souveraine. Au quel cas, bonjour les dégâts pour lui et sa légion étrangère arrogante. 

Si François Bozizé avait eu l’opportunité de recevoir les conseils précités et le temps de les mettre en application, il aurait pu s’éviter cette chute vertigineuse à laquelle il est désormais condamnée. 

Qu’Ali Bongo en prenne garde. Certes comparaison n’est pas raison mais les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets. 

Qui vivra verra… 

Par Télesphore OBAME NGOMO 
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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 18:33

15 novembre 2012
Source: Jeune Afrique


Dans l'affaire dite des biens mal acquis, le (pré)nom de Pascaline Bongo, fille de l'ancien président du Gabon Omar Bongo, n'a jusqu'ici jamais été cité par les médias français, ni même par les plaignants - ce qui est curieux.

Fille aînée et ex-directrice de cabinet d'Omar Bongo, son feu père, Pascaline Bongo (56 ans), qui est défendue par son amie l'avocate (et consule honoraire du Gabon à Bordeaux) Danièle Palazzo-Gauthier, craint désormais d'être inquiétée par la justice française et n'exclut pas d'être mise en examen. Considérée comme l'administratrice de la fortune et des biens de son père, elle est la seule à en connaître, dans le détail, l'étendue.

Affaire à suivre.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 21:49

15 juin 2012

REDHAC

RESEAU DES DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS

EN AFRIQUE CENTRALE


 

COMMUNIQUE  DE PRESSE


Nouvelle Arrestation et détention arbitraires de Monsieur Marc ONA Essangui Défenseur des Droits de l’Homme et Membre du Conseil d’Administration du REDHAC, par la Police Gabonaise, le 8 Juin 2012 à Libreville. http://www.ogooueinfos.com/IMG/jpg/1273332550-CIMG3812.JPG

                                                                                                                     

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, (REDHAC) a appris  avec consternation l’arrestation et la détention arbitraire de Monsieur Marc ONA Essangui Défenseur des Droits de l’Homme et Membre du Conseil d’Administration du REDHAC par la Police Gabonaise, le 08 Juin 2012 à Libreville.

  

Du 8 au 10 Juin 2012, s’est tenu à Libreville « le New York Forum for Africa » dédié au développement en Afrique.

 

Monsieur Marc Ona, prix Goldmann de l’Environnement en 2009, Défenseur des Droits de l’Homme et  Membre du Conseil d’Administration du REDHAC, avec d’autres personnalités de la société Civile Gabonaise ont entrepris le 08 Juin 2012 dans les locaux d’une Ecole Privée, d’organiser un contre – forum des indignés au New York Forum for Africa.

 

Il avait pris soin d’informer le ministre de l’intérieur de son intention d’organiser ce contre- forum et précise qu’il avait reçu une lettre d’interdiction de la tenue de ce forum, mais qu’il n’entendait pas céder à ce déni de droit.

 

Marc Ona a été interpellé ce jour par les éléments de la police et transféré en camion vers une caserne de police en périphérie de Libreville.

 

Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, (REDHAC):


- Condamne avec fermeté cette Nouvelle arrestation Monsieur Marc ONA Essangui Défenseur des Droits de l’Homme; 

- S’insurge contre les manœuvres des autorités Gabonaises visant à restreindre la liberté d’expression, la liberté de manifester pacifiquement, d’appartenir à une association, de se réunir qui sont des droits qui sont inscrits dans la déclaration Universelle des droits de l’homme  et qui doivent être garantis par l’Etat de Droit du Gabon;

- Exige la libération sans condition de Monsieur Marc ONA et tous les manifestants qui ont été arrêtés le 08 Juin 2012; 

- Exprime son inquiétude quant au nom respect des lois de la  République Gabonaise qui consistent à garantir le droit à toute personne le bien être.

  

Aussi,

Le REDHAC demande aux autorités de la République du Gabon de:

- libérer sans condition et à l’immédiat le défenseur des droits humains  Monsieur Marc ONA Essangui  arrêté le 08 Juin 2012 à Libreville

- garantir l’intégrité physique et psychologique de Monsieur Marc ONA Essangui Défenseur des Droits de l’Homme et Membre du Conseil d’Administration du REDHAC

- d’éviter tout traitement inhumain et dégradant à l’endroit du défenseur des droits humain  Monsieur Marc ONA   

- prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection et la sécurité des défenseurs des droits de l’homme au Gabon.

 

A la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples :

- D’exiger du gouvernement Gabonais la libération sans condition de Monsieur Marc ONA et tous les manifestants qui ont été arrêtés le 08 Juin 2012; 

- D’exiger du gouvernement Gabonais le respect de ses engagements concernant la protection des défenseurs des droits de l’homme tel que stipulés dans les Déclarations de Kigali et de Grand Baie ;

- D’exiger du gouvernement Gabonais  le respect de sa constitution qui fait sienne la Déclaration Universelle des droits de l’homme (liberté d’association, de manifester pacifiquement, de se réunir etc.…)

- De soutenir le plaidoyer pour la sécurité et la protection des défenseurs en exigeant des Etats Africains de s’engager publiquement et fermement à prendre des mesures pour la protection effective des droits de l’homme ;

- De faire respecter toutes les conventions signées par le gouvernement Gabonais  relatives aux droits de l’homme et aux droits des défenseurs.

  

Au Conseil des Droits de L’homme de l’ONU de

- Demander aux autorités de la République du Gabon de garantir la liberté d’expression, d’association et de manifester pacifiquement dans son pays

- Se conformer aux dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les Défenseurs des droits de l’Homme ;

- Demander aux Etats de l’Afrique Centrale de s’engager publiquement à inclure dans leurs législations des dispositions pour la protection, la sécurité  des défenseurs des droits de l’homme.

 

 

Pour toutes actions urgentes, veuillez contacter :

MINSTERE DE LA DEFENSE

Nom du Ministre : Ruffin Pacôme Onzounga

Adresse : BP 13493, Libreville – A côté de la presidence

Tel : 00(241) 77 35 79

Fax : 00(241) 77 86 96

 

MINISTERE DE LA JUSTICE GARDE DES SCEAUX

Nom du Ministre : Ida Reteno Assonouet

BP 547, Libreville - Centre Ville

Tel : 00(241) 74 66 28 

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA COOPERATION DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’INTERGRATION REGIONALE

Nom du Ministre : Paul Tougui

BP 2245,  Libreville

Tel : 00(241) 74 87 63

Fax :00 (241) 74 87 61

 

 

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Adresse : 2e Etage - Immeuble Lux Optique Akwa – en face Auto Ecole Jojo - ville de Douala B.P. 2863- Région du Littoral-,République du Cameroun

Récepissé N° 0321/2010/RDDA/C19/BAPP/ Statut d’Observateur auprès de la CADHP

Téléphone :00 237 33 42 64 04/+237 96 08 02 73

Email : redhac.executiffddhafricentrale@gmail.com  - Site Web : www.redhac.org

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 19:36

22 avril 2012
Petit-Lambert Ovono

 

 

En moins de trois ans, le Gabon, avec à sa tête l’usurpateur Ali Bongo, vient d’entamer sa descente aux enfers, avec le manque d’eau et d’électricité dans la capitale gabonaise, dame SEEG s’étant résignée à alimenter les quartiers de la capitale à tour de rôle. 

 

http://www.goodplanet.info/var/ezwebin_site/storage/images/zones/etat-du-monde/pays/gabon2/8488-8-fre-FR/Gabon_scale_ficheTem.gifAutrement dit, suite aux délestages, les populations sont désormais privées d’électricité pendant 2 à 3 jours avec les conséquences qui en découlent à savoir la perte des denrées alimentaires conservées dans les « congélateurs », et des médicaments qui exigent une chaîne de froid conséquente. 

 

Il y a ensuite le manque d’eau potable suite à l’arrêt des moteurs qui alimentent les surpresseurs, la prolifération des moustiques à l’origine de paludisme (première cause de mortalité au Gabon). 

 

Enfin, usines et hôpitaux se mettent à l’arrêt, obligeant des centaines de milliers de travailleurs à se mettre en chômage technique, tout comme les automates des banques qui ne peuvent plus fonctionner, les lignes téléphoniques, Internet, et finalement l’ensemble de l’économie du pays qui se bloque petit à petit. 

 

Plutôt que de dénoncer VEOLIA et la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), se pose le problème de la programmation du développement et notamment celui de la réalisation des infrastructures dont les infrastructures énergétiques. 

 

En France, pays de référence par excellence pour les gabonais, le Général de Gaulle disait jadis que la France ne pouvait être reconnue comme une grande puissance dans le monde que si elle était indépendante sur le plan énergétique. Pour y parvenir, il avait confié à un polytechnicien, son stratège industriel Pierre Guillaumat, la mission d’atteindre cet objectif. Ainsi fut créée la société ELF Aquitaine, et la françafrique dont l’histoire funeste n’est plus à raconter, d’autant plus que le Gabon fut la première victime de cette politique. 

 

Plus loin de nous, on peut aussi citer les USA qui, pour garantir leur approvisionnement en pétrole brut et assurer leur production énergétique, n’ont pas hésité à faire la guerre à l’Irak sans l’accord du conseil de sécurité des Nations Unies. 

 

En résumé, tout pays qui se respecte se préoccupe en premier lieu d’assurer son indépendance énergétique. 

En inscrivant dans son projet de société, qui a été rejeté par les gabonais à l’élection présidentielle du 30 août 2009,  la construction d’un Gabon industriel, mais installé au pouvoir par la force, on ne s’attendait pas à ce que l’électricité manque jusque chez les ménages. 

 

C’est malheureusement une réalité, et le Gabon industriel un simple slogan creux.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 10:28

6 novembre 2011
Meboon Môôn Meba Ondo
Pour le mouvement "Le Citoyen"

 

http://www.zenga-mambu.com/vignettes/gabon-paris.JPGLe gouvernement gabonais est résolument engagé dans la rupture du corps social et de ses gouvernants. C’est désormais par médias interposés que les annonces fusent pour museler et intimider l’expression populaire qui est pourtant pacifiste car ne possédant pour seules armes que les revendications légitimes pour l’instauration d’un état de droit au Gabon.  Réclamer la transparence électorale ne peut en aucun cas être un crime sinon quelles sont les nouvelles garanties données par le pouvoir du Parti Démocratique Gabonais [PDG] dans le processus électoral afin d’éviter les scenarios de la « Cité de la Démocratie » et de « l’Ile Mandji » en 2009 ?

 

Nous entendons donc le gouvernement scander ici et là que la «Force restera à la loi » ! Evidemment, à condition de restituer celle-ci à qui de droit.  Parce que la loi, c’est le parlement.  Le parlement n’est que le représentant du peuple gabonais. Le peuple gabonais est souverain et c’est lui qui, après tant de scrutins entachés de fraude depuis 1993 jusqu'à récemment en 2009 avec l’élection « façon-façon » d’Ali Bongo Ondimba, exige les conditions de transparence afin de lui éviter toutes les turpitudes dont il a toujours été victime. C’est donc dire que FORCE RESTERA AU PEUPLE GABONAIS !

 

Monsieur Jean François Ndougou , le très engagé ministre de l’intérieur, inutile de menacer les gens car vous n’effrayez personne avec votre mimétisme  et votre lecture biaisée de cette loi  incomprise de vous vous-même. La loi, quoi qu’on en dise, demeure un contrat qui unit les corps social et politique. Et comme tout contrat, lorsque les parties ne s’accordent plus sur ses termes, celui-ci est  frappé de nullité et encore plus lorsque  le juge représenté par  la cour constitutionnelle est largement impliqué dans l’une des parties notamment celle du pouvoir PDG en place. Il est  alors judicieux que l’autre partie, le peuple désabusé et continuellement opprimé, se retourne vers sa souveraineté dans son combat pour la mise en place d’institutions fiables et justes envers tous.

 

Nous tenons à rappeler au Parti démocratique Gabonais [PDG], ce petit jeu mathématique pour lui dire que personne n’éprouve un « pixel » de crainte à affronter son impopularité aux élections. Si  le but des élections législatives est d’obtenir un maximum de députés afin de s’assurer d’une force relative ou absolue dans l'hémicycle du peuple, il serait tout de même étonnant de voir une prochaine assemblée à dominante « PDG » avec un score à la présidentielle de 41 %.  Messieurs les PDGistes, le candidat naturel « OBO » n’est plus, ne vous méprenez pas car malgré le score frauduleux sus mentionné, il  n’en demeure pas moins qu’une une majorité écrasante de gabonais continue de rejeter  le PDG et ses affidés. D’où les nombreuses tentatives de sabotage du  parti de feu Pierre Mamboundou l’Union du Peuple Gabonais [UPG] et de cooptation d’anciens membres de l’ex Union Nationale afin de justifier numériquement sa prochaine forfaiture. 

 

Et  Ali Bongo Ondimba  d’affirmer le 31 octobre dernier aux militants de son parti : « Avançons en rangs serrés, soudés par des objectifs communs, déterminés pour CONVAINCRE CEUX QUI S'ÉTAIENT TROMPÉS UNE FOIS ET QUI NE VEULENT PAS SE TROMPER UNE SECONDE FOIS, afin de doter l'EMERGENCE des moyens de ses ambitions ».  Non « Ya Ali », personne ne s’est trompé ! Le seul à le faire c’est bien vous !  Mais nous pouvons vous rassurer car rien mais absolument rien n’a changé pour les gabonais à votre sujet. Au contraire, c’est la hausse du chômage, votre arrogance, votre gestion dispendieuse des ressources de l’état dans la terreur permanente, dans l’indifférence de ce peuple et vos destructions discriminatoires récentes de bâtisses dans la ville qui viennent s’ajouter à votre impopularité avérée.

 

Malgré la volonté des médias gouvernementaux notamment la RTG, la presse et leur conglomérat  à jeter du flou et le doute dans l’esprit des vrais citoyens résolus à arrêter la mascarade ; malgré les déclarations tumultueuses d'une certaine  opposition émergente fidèle à « Ya Ali » ; malgré les besoins alimentaires de cette opposition qui ne représente rien sur l’échiquier politique national ; malgré les nominations contre-nature validées par l’incestueuse cour constitutionnelle de dame Mborantsuo, la dynamique impulsée par le mouvement «  Ça suffit comme ça » reste imperturbable ! 

 

Parce que des gabonais sont  morts en 2009 à « l’ILE MANDJI » à cause de ce  système électoral PDG actuel et inchangé, nous réaffirmons donc le mot d’ordre : 

 

«  PAS DE CONDITIONS DE TRANSPARENCE, PAS DE BIOMETRIE, PAS D’ELECTION » ! 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 02:18

18 juillet 2011
Benoît Thelliez


François Fillon revient du Gabon avec € 71 millions de contrats

 

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTTsfomsrF11UPf3J7Q6yx7TqLGXNJbF4Huzw0XY_YblUrM36KohgLa France et le Gabon ont signé deux contrats commerciaux pour un montant de € 71 millions suite à la visite à Libreville du Premier ministre François Fillon. 

 
Après la Côte d’Ivoire et le Ghana, le Gabon était l’ultime étape de la mini-tournée en Afrique occidentale entreprise par le Premier ministre français. Accompagné d’une dizaine de chefs d’entreprises français lors de son séjour à Libreville les 16 et 17 juillet, François Fillon a vanté une relation « rénovée » et « dynamique » entre les deux pays qui continuent d’entretenir des liens très étroits après l’indépendance de l’ancienne colonie française intervenue en 1960.


La preuve de ces bonnes relations, du moins d’un point de vue commercial, a été donnée par la signature de deux contrats supervisés par le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba et par le Premier ministre français pour un montant cumulé de € 71 millions. Le premier accord de € 48 millions a été signé entre la société ETDE, filiale du groupe Bouygues, et le ministre gabonais de l'Énergie, Régis Immongault. Il porte sur le développement de la phase II du réseau interconnecté de la province du Woleu Ntem (au nord). ETDE sera en charge d’installer un réseau de lignes à haute tension en zone rurale et de déployer des liaisons de fibres optiques. La première phase de ce projet d’électrification avait fait l’objet d’un contrat signé à l’occasion de la visite au Gabon de Nicolas Sarkozy en février 2010.


Le deuxième contrat évalué à € 23 millions a été signé avec Lignafrica, une joint-venture entre les sociétés forestières françaises Rougier, Cassagne et Forêt Resources Management, un cabinet français d'ingénierie forestière. Il porte sur la gestion et le développement du Périmètre de reboisement de la Mvoum (PRM). Dans ce territoire qui couvre 39 000 hectares à 70 km de Libreville, environ 14000 ha de plantations arrivant à maturité seront mis en exploitation au cours des 25 prochaines années. Durant cette période, 6 000 ha supplémentaires seront plantés.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 10:05

14 juin 2011

BBC Afrique

 

 

Des milliers d'Africains expulsés du Gabon

 

Jusqu'à lundi, les autorités camerounaises accueillaient des expulsés en provenance de l'exploitation d'or de Ninkebe. D'après les officiels camerounais à Djoum, la ville la plus proche du nord du Gabon, les personnes chassées arrivent dépouillées, dans un mauvais état physique, affamées, épuisées et fragilisées par dix jours d'errance dans la forêt sur un trajet de 200 km.

Selon les témoignages recueillis par la presse locale, les expulsés auraient été victimes de violences de la part des bérets rouges gabonais et on évoque des morts dont deux confirmés par le sous préfet de Djoum. Une commission a été mise sur pied pour accueillir et examiner les orpailleurs. Les camerounais sont rendus à leur familles et les étrangers à leurs représentations consulaires.

Lundi on comptait plus 1500 Camerounais, 300 Nigérians, environ 200 Maliens, des dizaines Burkinabè, d'Ivoiriens, des Guinéens, des Sénégalais, des Tchadiens. L’expulsion des orpailleurs artisanaux s'expliquerait par la volonté du Gabon de contrôler l'exploitation de ce métal précieux.

Pour l'heure les secouristes continuent de sillonner les frontières à la recherche de rescapés.

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 19:00
11 juin 2011
Le Gabon Enervant

Le cinglant coup de fouet de l'UPG - Amérique du Nord. Si seulement la maison-mère à Libreville pouvait suivre!



Dans un communiqué rendu public ce samedi 11 Juin 2011, les responsables de l’UPG-Amérique du Nord donnent leur avis sur la visite d’Ali Bongo aux USA. Nous vous en donnons la lecture ci-dessous



L'humiliation d'Ali Bongo aux USA, une victoire pour l'opposition gabonaise aux USA 


La diaspora gabonaise (opposition) des Etats - Unis est plus que satisfaite du déroulement des évenements lors de la visite aux Etats -Unis du grioo en chef et chantre de l'émergence, M. Ali Bongo. 
Après plus de deux ans de campagne auprès des autorités américaines et des médiats américains, pendant que nous pensions que nous n'étions pas suffisamment écoutés, le plaisir a été pour nous de constater que notre cause a finallement été entendue. 
En effet, comme à l'accoutumé, Monsieur Ali Bongo, qui aime s'exposer malgré le lourd dossier des Bongos, s'est vu démantelé, vilipendé et humilié comme un malpropre par la presse américaine qui a passé à la loupe son passé, son présent, le passé de son défunt père et les membres de sa famille. Cette semaine, le gabonais conscient vivant aux USA a eu honte d'avoir comme président Ali Bongo. 
Depuis son coup d'état électoral, Monsieur Ali Bongo aime les honneurs, les voyages, rencontrer les grands de ce monde, les exhibitions et les grands rendez-vous internationaux. Ceci, afin de se faire légitimer comme président du Gabon tout en oubliant qu'une vraie presse ne peut que passer au peigne fin la vie d'un président, et surtout quand il s'agit d'une rencontre avec le Président Obama, le justicier de Washigton qui milite pour l'éradication des dictateurs africains et qui a ignoré qu'Ali etait l'un d'eux. Ali a fait en 2 ans le même nombre de voyages que son père a effectué en 10 ans. Ali, qui a pensé profiter d'un mois du passage du Gabon à la tête des Nations Unies pour se faire bonne presse, a eu un cauchemar en cuisine difficile à croire . Cette fois-ci, le maitre de la corruption gabonaise n'a plus eu affaire avec la presse française soumise à Sarkozy le malade mental, un autre mal pour le Gabon. 
Contre toute attente, le dictateur gabonais, bourreau de la démocratie gabonaise et usurpateur du fauteil présidentiel, Monsieur Bongo Jr., n'avait pas d'autre choix que de constater que le voleur n' a que 99 jours. Cette presse, qui ne le laissera plus jamais en paix jusqu'à ce que celui ci subisse le même sort que Ben Ali, Moubarak, Kadafi et autres, ne lui a pas fait de cadeau de Noel. Je suis sure qu'après Kadafi, Saleh, le tour viendra à Ali Bongo Ondimba et à ses proches. 
La dénonciation a commencé avec les chaines de télévision C-SPAN, ABC et CNN. l'Administration du Président Obama a eu des sueurs noctures au congrès et à la Maison Blanche ou les congressmen et la presse se sont étonnés de voir un voleur, un corrompu, un dictateur, un intru à la maison blanche. Depuis l'élection du Président Obama, aucun visiteur à la maison blanche n'a aussi été contesté comme Monsieur Ali Bongo Ondimba. 
Un coup de chapeau revient aux collaborateurs opposants de la diaspora aux USA en tête desquels Dr. Daniel Mengara, Patrick Ambamany, Landry Washington Amiang et bien d'autres qui se sont organisés par des conférences téléphoniques, les réunions, les marches etc...nous n'oublions pas nos freres et soeurs gabonais de l'exterieur des USA. 
Nous croyons que ceci n'est qu'un début, nous continuerons à lutter jusqu'au départ de monsieur Ali Bongo du pouvoir. Il mérite le même sort que Ben Ali Moubarak etc... et ceci par tous les moyens. 
Les opposants gabonais aux USA demandent aux proches d'Ali Bongo de se désolidariser de lui, et d'aider les gabonais à le faire partir afin d'éviter de subir le même sort que les familles de Moubarak, Ben Ali, Kadafi qui ont vu leurs être confisqués. 
Nous demandons notamment aux compatriotes vivant au Gabon de se mobiliser et de lutter pour le départ de Sieur Ali Bongo.
Nous encourageons aux gabonais de partout le monde de mener des actions visant à faire écrouler le Bongoisme et à tourner la page à ce système dont le Gabon n'en veut plus. 

Nous comptons sur vous, chers gabonais. 

André Bouassa 
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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 18:34

11 juin 2011

Source: Le Gabon énervant

 

De retour à Libreville ce samedi soir, Ali Bongo dans une pseudo conférence de presse au cours de laquelle il n’a fait que lire des notes qui lui ont été préparées par ses conseillers, a essayé de présenter son séjour américain sous une meilleur optique que celle dont nous avons tous été les témoins.

 

Aucune question ne lui a été posée, mais quelles questions les journalistes maison de la RTG, de l’Union ou de Gabon-Matin auraient bien pu lui poser ? De toute façon, quel est le gabonais qui prendra les déclarations d’Ali Bongo sur ce voyage, au sérieux, après le passage à la loupe faite par la presse américaine, de ce que représente ce bonhomme, sa famille et son pouvoir.

 

Bien entendu, dans ses déclarations à l’aéroport de Libreville, Ali Bongo s’est bien gardé de mentionner que le journal télévisé d’une grande chaine américaine lui avait fait l’honneur de diffuser un reportage qui démontrait que la vie au Gabon était tellement difficile pour la majorité de la population, que beaucoup de nos compatriotes ont pris l'habitude de vivre et se nourrir dans des conditions particulièrement insalubres, et que leurs enfants poursuivraient certainement ce mode de vie de la même manière héréditaire que les Bongo se passent le pouvoir, si rien n’était fait pour changer les choses.

 

Même si sa visite à Obama est sans conséquence pour le citoyen gabonais ordinaire, il aurait été bon d’entendre l’avis d’Ali Bongo sur les analyses faites par la presse qui estime que le Gabon ne serait pas si sous-développés, si sa famille avait utilisé les ressources du pays à l'amélioration des conditions de vie du peuple et pas seulement pour eux mêmes.

 

Le Gabon est un pays pauvre à cause de la cupidité et la corruption de ses leaders, à la tête desquels se trouvent les membres de la famille Bongo.

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Textes De Juliette